La Galerie Max Hetzler est heureuse d’annoncer une exposition d’œuvres récentes de Toby Ziegler, sa deuxième exposition personnelle à la galerie.
Toby Ziegler poursuit une recherche autour des images digitales ainsi que des différentes méthodes de création de formes. Il s’intéresse particulièrement à l’approximation qui résulte de la reproduction et de la décontextualisation des formes et espaces picturaux ainsi qu’au glissement du digital vers la matière.
Fortement influencé par Henri Matisse depuis son enfance et sa rencontre avec l’oeuvre Grand nu couché (1935) qui annonce le rapprochement entre figuration et abstraction, aucune des œuvres exposées n’échappe à l’influence du peintre. La sculpture en aluminium grandeur nature avec un fort contrapposto qui a donné son titre à l’exposition, Slave, est inspirée par l’œuvre d’Henri Matisse Madeleine I (1901), bien que le titre fasse référence à L’esclave mourant de Michel-Ange (1516).
Toby Ziegler s’est inspiré des quatre bas-reliefs Nu de dos d’Henri Matisse pour réaliser ses sérigraphies. Les sculptures originelles représentent le dos d’une femme à grande échelle. Chaque bas-relief devient progressivement plus abstrait au fur et à mesure que Matisse taille.
Il excelle dans l’art de décomposer, d’endommager et de distordre les matériaux.
Sa pratique débute le plus souvent par l’appropriation d’une image, qui finit par passer dans notre subconscient, après un processus infini de reproduction. Les images – qui pour la plupart représentent des œuvres canoniques au départ – sont ensuite digitalisées puis transformées.
Les sculptures exposées entrent en dialogue avec les œuvres en deux-dimensions. Elles sont le résultat de plus de trois années intenses passées à expérimenter l’impression 3D. Toby Ziegler recourt en premier lieu à des logiciels de modélisation 3D afin de créer des structures polygonales virtuelles qu’il déforme ensuite. Une fois les modèles imprimés sur des feuilles de carton, une version en argile est réalisée couche après couche à la main selon la technique de poterie en colombins, faisant ainsi écho à la logique de l’impression 3D.
Toby Ziegler explore les différents rythmes que peuvent suivre les gestes artistiques. Il vient en effet brusquement perturber le résultat de plusieurs semaines méticuleuses de travail par des actions plus soudaines. Les sculptures harmonieuses en argile sont parcourues d’irrégularités par endroits que l’artiste dénomme ‘fioritures baroques’. Toby Ziegler scanne ensuite les formes à l’aide d’un dispositif 3D, en agrandit numériquement la taille puis imprime ensuite le résultat à l’aide d’une imprimante 3D. Les torsades de plastique chaud et liquide défient les lois de la gravité avant de durcir, créant des irrégularités en forme de spaghetti faisant écho aux sculptures initiales en argile. Le moulage en aluminium reflète les irrégularités et fioritures de l’impression 3D. La même forme est réalisée puis détruite et fabriquée à nouveau, à la frontière entre production manuelle et digitale, tandis que la réalisation physique des formes digitales atténue la distinction entre figuration et abstraction.
Toby Ziegler (1972, Londres) vit et travaille à Londres. Il a participé à de nombreuses expositions dont au Freud Museum, Londres (2017), New Art Centre, Salisbury (2017), The Hepworth Wakefield, Wakefield, Royaume-Uni (2014); Galerie Max Hetzler, Berlin (2013); exposition hors site à Q-park 3-9, Old Burlington Street, Londres (2012); Zabludowicz Collection, Londres & New Art Gallery, Walsall, Royaume-Uni (2011), Collection Zabludowicz, Sarisalvo, Finlande (2012) et Musée d'art contemporain de Kiasma, Helskinki (2012); Minsheng Art Museum, Shanghai (2010); Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie (2009); Tate Britain, Londres (2007); Le Plateau, Paris (2006); Le Consortium, Dijon (2005). Son travail fait partie de grandes collections telles que The Arts Council (Londres); British Council (Royaume-Uni); Tate Britain (Londres); Hudson Valley Centre for Contemporary Art (Peekskill, États-Unis); Goss-Michael Foundation (Dallas); Fondation Kadist Art (Paris) et Museum of Old and New Art, Tasmanie (Australie).
Expositions et foires à venir :
PARIS
LORIS GREAUD
10 février – 31 mars 2018
BERLIN
RAYMOND HAINS
You Know Nothing Raymond
un hommage par Jérémy Demester
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Bleibtreustrasse 45, Berlin
CHRISTOPH NIEMANN
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Bleibtreustrasse 45, Berlin
JEREMY DEMESTER
Fire Walk With Me
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Goethestrasse 2/3, Berlin
ANDRE BUTZER
26 janvier – 3 mars 2018
Vernissage: 26 janvier, 18 - 20h
Bleibtreustrasse 45, Berlin
ANDRE BUTZER
Selected Works from Private Collections
26 janvier – 3 mars 2018
Vernissage: 26 janvier, 18 - 20h
Goethestrasse 2/3, Berlin
FOIRES
ART BASEL MIAMI BEACH
7 – 10 décembre 2017
Pour plus d'informations, merci de contacter:
Eline Thirion-Berg
presse@maxhetzler.com ou 01 57 40 60 80
www.maxhetzler.com
www.facebook.com/galeriemaxhetzler
www.instagram.com/galeriemaxhetzler
www.twitter.com/hetzlergallery