RINUS VAN DE VELDE
Paris: 46 & 57, rue du Temple7 September – 5 October 2024
Opening: Saturday, 7 September, 6 – 8pm
Press Release
Galerie Max Hetzler, Paris, is pleased to announce Rinus Van de Velde's first solo exhibition in France. Through a new series of oil pastels on paper and charcoal on canvas, alongside a video work and a monumental sculpture, the artist immerses the viewer in various scenarios from his fictional autobiography.
Van de Velde's narrative style spans a range of media, from drawing and installation to video and sculpture. Since the late 2010s, the artist has been supplementing his emblematic monochrome charcoal palette, which he describes as well suited to ‘the documentation of his fake life’, with coloured works that have evolved into larger compositions over time. The artist inscribes his drawings with handwritten texts that imbue the scenes with insinuated meanings.
Depicting whimsical self-portraits in his monochromatic canvases, Van de Velde creates a world of illusions that bears witness to a life he could have lived but has not. His multiple alter egos open up to infinite possibilities and reject the limiting contingencies of reality and its empiricism, which are by definition restrictive.
Freed from the burden of truth, Van de Velde seeks to question the very nature of reality. What is reality? The shadows we see on cave walls, as in Plato's myth? Perhaps. After all, the artist states, ‘the first pictorial productions of humanity were parietal shadows’. Van de Velde's representations unravel the thread of an imaginary journey, that of the artist who does not embark on a Grand Tour of Italy to admire the Old Masters, so popular in the Eighteenth Century, but rather engages in dialogue with artists from David Hockney to Claude Monet, Liu Xiaodong to Peter Doig. Thus, a sun-drenched swimming pool, a busy seaside, a shed in the snowy mountains, a house in the dark forest… such scenes all reference the painters who have forever marked art history.
Depicting their landscapes as he envisages them, Van de Velde pretends to be a pleinairist himself – a notion far away from his actual practice since he deploys his entire pictorial universe from within his studio walls. He paints in the manner of a remote hermit, stretching out the adventurous wanderings of his inner mind from the comfort of a secure and invulnerable interior. While the charcoal works depict Van de Velde himself as a character, the majority of his colourful oil pastel works only insinuate a human presence. With this physical absence, Van de Velde instead leans into an array of styles drawn from the art historical greats, summoning a space in which the fantastical can flourish – for both artist and viewer alike. Imagining an intimate conversation with these painters becomes more powerful than an actual exchange. Here liberated from the limitations of time, availability or topography, these parallel encounters go further than reality allows.
In his film A Life in A Day, 2021–2023, Van de Velde imagines himself painting outdoors in an expansive, luxuriant jungle. One prop from his studio-made decorum, a cardboard palm tree, has been transposed into the physical space of the gallery. Van de Velde does not work with real objects but rather with a representation of them. Thus, it is not Van de Velde himself who acts in the film, but one of his friends wearing a mask in his likeness. In this way, an illusion of the real, the cardboard palm tree, takes over the real; just as in the film, an element of fiction, the mask mimicking the real Van de Velde, takes over the fiction. In these slippages between fable and fact, Van de Velde questions the ways in which we deal with the porous and undefined boundaries that exist between truth and illusion.
Rinus Van de Velde (b. 1983, Leuven) lives and works in Antwerp, Belgium. Solo exhibitions of the artist’s work have been held in international institutions including Art Sonje Center, Seoul (2024); Museum Voorlinden, Wassenaar (2023); BOZAR, Centre for Fine Arts, Brussels (2022); Kunstmuseum Luzern, Lucerne; FRAC des Pays de la Loire (both 2021); KWM artcentre, Beijing; Bærum Kulturhus, Sandvika (both 2019); Kunstpalais Erlangen (2018); Nest, The Hague (2017); Kunstmuseum Den Haag, The Hague (2016); S.M.A.K, Ghent (2015, 2008); Kunsthalle São Paulo (2015); Centro de Arte Contemporáneo, Malaga (2013); Stedelijk Museum Schiedam (2012); Institut für zeitgenössische Kunst, Nürnberg (2010); and Lokaal 001, Antwerp (2008).
Van de Velde’s works are in the collections of A.Z. Artgestion Collection, Bilbao; Belfius Art Collection, Brussels; CAC Malaga; Colección SOLO, Madrid; Erasmus University Rotterdam; Ghisla Art Collection, Locarno; FRAC des Pays de la Loire, Nantes; Karel De Grote Hogeschool, Antwerp; Kunsthalle São Paulo; Kunstmuseum Den Haag, The Hague; KPN Art Collection; Kunstmuseum Luzern, Lucerne; KWM artcenter, Beijing; M HKA, Antwerp; Museum Voorlinden, Wassenaar; S.M.A.K., Ghent; and Stad Antwerpen, Antwerp, among others.
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Galerie Max Hetzler
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La Galerie Max Hetzler est heureuse d’annoncer la première exposition personnelle de Rinus Van de Velde en France. L’artiste dévoile, à travers une série de nouvelles huiles sur papier et de fusains sur toile, d’une vidéo et d’une sculpture monumentale, un autre volet de son autobiographie fictive.
Le style narratif de Rinus Van de Velde couvre divers médias allant du dessin à l'installation en passant par la vidéo et la sculpture. Depuis la fin des années 2010, l’artiste complète sa palette emblématique, au fusain monochrome, technique privilégiée pour documenter sa vie imaginaire, par des œuvres colorées ayant évolué vers des compositions de taille plus importantes au fil du temps. L’artiste ceint ses dessins de textes manuscrits chargeant l’image de sens.
À travers des autoportraits monochromes, Van de Velde met en scène un monde d’illusions témoins d’une vie qu’il aurait pu vivre mais qu’il n’a pas vécue. Ses multiples alter egos s’ouvrent à des possibles infinis et refusent les contingences limitatives de la réalité et de son empirisme, par définition liberticide.
Dégagé du fardeau de la vérité, Van de Velde cherche à remettre en question la notion même de réalité. Qu’est-ce que la réalité ? Les ombres que l’on perçoit sur les parois des cavernes, comme dans le mythe de Platon ? Peut-être. Après tout, « les premières productions picturales de l'humanité furent des ombres pariétales » précise-t-il. Celles de Van de Velde déroulent le fil d’un voyage mental, celui de l’artiste, qui ne s’aventure pas dans un Grand Tour en parcourant l’Italie comme les peintres du XVIIIè siècle, mais s’engage dans un dialogue avec David Hockney, Claude Monet, Liu Xiaodong, Peter Doig...Ainsi, une piscine ensoleillée, un bord de mer animé, un refuge dans les montagnes enneigées, une villa sous une forêt ombragée…Ces scènes se rapportent toutes aux artistes ayant marqué à jamais l’Histoire de l’art.
Peignant leurs paysages tels qu’il les imagine, Van de Velde se rêve ici en pleinairiste, qualité qu’il se refuse puisqu’il déploie tout son univers pictural au sein de son atelier, à la manière d’un ermite solitaire, étirant les pérégrinations aventureuses de son esprit dans le confort d'un intérieur sûr et invulnérable.
Alors que ses compositions au fusain, Van de Velde se représente lui-même, la majorité de ses œuvres colorées au pastel à l'huile ne font qu'insinuer une présence humaine. Avec cette absence physique, Van de Velde s’appuie plutôt sur un éventail de styles tirés des grands de l’Histoire de l’art, invoquant un espace dans lequel l’irréel peut s’épanouir – tant pour l’artiste que pour le visiteur. Imaginer une conversation intime avec ces peintres devient plus puissant qu’un véritable échange. Libérées des contraintes de temps, de disponibilité ou de topographie, ces rencontres parallèles vont plus loin qu’aucune réalité ne le permettrait.
Dans son film A Life in A Day, 2021-2023, Van de Velde s'imagine ainsi peignant sur le motif dans une jungle luxuriante, dont il transpose un des accessoires réalisés en atelier, un palmier, dans l’espace physique de la galerie. L'artiste ne travaille pas avec des objets réels mais plutôt avec une représentation de ceux-ci. Ainsi, ce n'est pas Van de Velde lui-même qui joue dans le film, mais un de ses amis portant un masque à son effigie. Une illusion du réel, la sculpture en carton, investit le réel ; tout comme dans le film, un élément de fiction, le masque mimant le véritable Van de Velde, s'empare de la fiction. Dans ces glissements entre imaginaire et réalité, l'artiste s’interroge sur la manière dont nous traitons les frontières poreuses et indéfinies qui existent entre vérité et illusion.
Rinus Van de Velde (né en 1983) vit et travaille à Anvers, en Belgique. Des expositions personnelles ont été organisées dans des institutions internationales, notamment le Art Sonje Center, Seoul (2024); Museum Voorlinden, Wassenaar (2023) ; BOZAR, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (2022) ; Kunstmuseum de Lucerne, Lucerne ; FRAC des Pays de la Loire (tous deux en 2021) ; Centre d'art KWM, Pékin ; Bærum Kulturhus, Sandvika (tous deux en 2019) ; Kunstpalais d'Erlangen (2018) ; Nest, La Haye (2017) ; Kunstmuseum Den Haag, La Haye (2016) ; S.M.A.K, Gand (2015, 2008) ; Kunsthalle de São Paulo (2015) ; Centre d'Art Contemporain, Malaga (2013) ; Musée Stedelijk Schiedam (2012) ; Institut für zeitgenössische Kunst, Nuremberg (2010) ; et Lokaal 001, Anvers (2008), entre autres.
Le travail de Van de Velde se trouve dans les collections de A.Z. Artgestion Collection, Bilbao; Belfius Art Collection, Bruxelles; CAC Malaga; Colección SOLO, Madrid; Université Erasmus de Rotterdam; Ghisla Art Collection, Locarno; FRAC des Pays de la Loire, Nantes; Karel De Grote Hogeschool, Anvers; Kunsthalle São Paulo; Kunstmuseum Den Haag, La Haye; KPN Art Collection; Kunstmuseum Lucerne, Lucerne; KWM artcenter, Pékin; M HKA, Anvers; Museum Voorlinden, Wassenaar; S.M.A.K., Gand; and ville d'Anvers, entre autres.
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