JEREMY DEMESTER
Paris: 57, rue du Temple23 April – 28 May 2016
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Press Release
Opening: 23 April, 6-8 pm
Galerie Max Hetzler, Paris, is delighted to present Jeremy Demester’s first solo exhibition.
Jeremy Demester explores the nature of art and its relation to the founding myths of our world: symbolism, energies, alchemy, fate, sacred representations... His paintings and sculptures can thus never be taken at surface value as they are always layered with diverse, and sometimes cryptic, meaning. His work, often the result of collaboration (with craftsmen, children, scientists, philosophers and friends, who form what he names La Demestria), avoids being self-involved and rather opens itself to the world.
In reference to his nomadic roots, Demester describes himself a gypsy painter and a quest for identity underpins his work. As the descendant of a wandering ancestry, who drifted between continents, Demester is unsurprisingly influenced by a wide variety of cultures and traditions. It is also an inherited Wanderlust that recently drew the artist to Africa, where he was invited for a residency at the Zinsou Foundation in Benin – the connection between Demester and the African continent is the word gypsy, which traces its etymological roots to Egypt. During the residency in Cotonou, he discovered an alternate way of connecting to the world, through the power of magic, rituals and dances inspired by a keen observance and insightful knowledge of nature as well as of the spirit world. Demester accidentally recognised this same unique energy in the village children’s dances. He thus asked them to hold his paintings whilst dancing in order to allow the natural pigments and locally sourced oils to flow in accordance with these uncontrolled forces. The concept of ‘gravity’ is shattered and the viewer can’t decipher the movements preceding the creation. Demester talks about the absence of rationality and the idea of a “painting without seeing”. His canvases stretched with ebony wood are then exposed to the elements outdoors during the rain season, before being re-stretched.
A large metallic triptych in the exhibition constitutes a sort of halfway point between painting and sculpture. Acting as a counterpoint to the African paintings, this series of “holographic paintings” departs from the Vin d’Anjou series, also exhibited, which experiments with the notion of blood. Here, with the Três Veladoras (a reference to Pessoa’s writings), Demester explores the delicate notion of skin. The three works adopt the form of a tessellating hourglass, which can also be read as an extremely simplified anthropomorphic shape. Unlike his paintings on canvas, which absorb energy, the metal reflects and diffuses these transcendental forces. The holographic paintings evoke the infinite variations of skin tone, and are far from being monochromatic, although they appear white: there is no single colour that could successfully embody the tonal variety of the human epidermis. Through these works, the artist aims to create a physical relationship with colour: a real tangible sensation instead of an image or a tint.
Starting from 17 May, a solo exhibition of Jeremy Demester’s works will be shown at Ecole des Beaux-Arts in Paris. Selected works will also be shown at Choices at the Palais de Tokyo, 20, 21 and 22 May.
A conversation with the artist will take place at the gallery Sunday 22 May at 5 pm.
Jeremy Demester (*1988, born in Digne, France) lives and works in Paris. A graduate of the Rocailles School of Fine Arts in Biarritz and the Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts in Paris, he received in 2015 Dean’s Honours and the Friends of the Beaux-Arts Prize. In 2014, Jeremy Demester was also awarded the Aurige Finance Prize. His work has been included in several group shows such as Ciel d’Ether at the Brownstone Foundation in Paris, Minéral at Galerie Max Hetzler Paris in 2015 and Demester/Deprez/Föll/Grosvenor/Simon at Galerie Max Hetzler Berlin in 2016. His work has also been the subject of several solo shows: Empora, ENSBA Paris in 2014, Original Zeke at the Zinsou Foundation in Cotonou, Bénin in 2015 and at the project room of the Galerie Art & Essai of the Université de Rennes II. Demester’s works are represented in the collections of the Zinsou Foundation and Istanbul Modern.
Upcoming exhibitions and fairs:
Paris
Choices Paris
20 - 22 May 2016
la mia ceramica
4 June - 16 July 2016
Opening: 4 June, 6-8 pm
57, rue du Temple 75004 Paris
Berlin
Gallery Weekend Berlin
29 April - 1 May 2016
Edmund de Waal
29 April - 16 July 2016
Opening: 29 April, 6-9 pm
Bleibtreustrasse 45 / Goethestrasse 2/3, Berlin-Charlottenburg
Fairs
Frieze New York
5 - 8 May 2016
Vernissage: 23 avril, 18 – 20h
La Galerie Max Hetzler, Paris, est heureuse de présenter la première exposition personnelle de Jeremy Demester.
Jeremy Demester développe une réflexion sur la nature de l’art et son rapport aux mythes fondateurs : symbolisme, énergies et alchimie, hasard et composition, représentations sacrées... Ainsi, ses peintures et sculptures ne sauraient s’en tenir aux questions de surface et de motifs, elles sont toujours chargées d’un sens plus profond, parfois crypté. Souvent réalisées en collaboration avec d’autres (artisans, enfants, scientifiques, philosophes et amis formant une grande famille qu’il appelle La Demestria), les œuvres de Jeremy Demester veulent esquiver la question de l’ego et tendre à l’universel.
Revendiquant ses origines, il se déclare peintre gitan et c’est une quête d’identité qui guide en filigrane ses œuvres. Peintre nomade sur les traces d’une généalogie fuyante, qui passe d’un continent à un autre et s’imprègne de différentes coutumes et traditions immatérielles, Jérémy Demester s’est notamment rendu en Afrique récemment – le ‘pont’ entre ses racines et l’Afrique se trouvant dans l’étymologie du mot gitan, gipsy : qui vient d’Egypte. Il présente dans cette exposition des peintures réalisées lors d’une résidence à la fondation Zinsou au Bénin, où il a découvert un autre rapport au monde qui passe par une magie, des rites et des danses, issus d’une fine observation et d’une connaissance aiguë de la nature autant que du monde des esprits. Cherchant un moyen de capter cette énergie particulière, il remarque qu’elle se retrouve de manière innée dans les gestes et mouvements des enfants qui dansent. Il leur demande alors de porter ses peintures et de danser en les tenant, laissant agir au gré de ces énergies des pigments naturels et des huiles locales qui surgissent sur la toile, tendue sur du bois d’ébène. La notion de gravité s’en retrouve bouleversée, sans qu’on puisse reconstituer les mouvements ayant abouti à l’œuvre. Jérémy Demester parle d’une peinture « sans voir », abandonnée par la raison. Les toiles sont ensuite laissées à l’extérieur plusieurs semaines pendant la saison des pluies, au gré des éléments, avant d’être re-tendues, à l’endroit ou à l’envers.
Un triptyque sur métal, entre peinture et sculpture, constitue un contrepoint aux toiles africaines. Les Trois Veilleuses (Três Veladoras, en référence aux personnages du récit de Pessoa Le Marin, O Marinheiro en portugais) font partie de ce que Jeremy Demester appelle ses ‘tableaux holographiques’. Après avoir travaillé sur la couleur du sang dans la série des Vin d’Anjou, également exposée, l’artiste s’intéresse ici à la notion de peau et de présence. Les trois œuvres se présentent comme des sabliers, formes géométriques reproductibles à l’infini mais aussi simplification à l’extrême de la représentation anthropomorphe. Contrairement aux toiles qui ont absorbé une énergie, le métal diffuse, il renvoie. Comme les variations infinies d’une peau, ces peintures ne sont pas monochromes malgré leur apparente blancheur. Aucune couleur ne saurait les définir, les mouvements du spectateur faisant apparaître de subtiles irisations colorées. Jérémy Demester cherche un rapport physique à la couleur, ni image ni aplat, mais sensation vivante.
A partir du 17 mai, une exposition personnelle sera consacrée à Jeremy Demester au Belvédère des Beaux-Arts de Paris. Des œuvres de l’artiste seront également montrées dans le cadre de Choices au Palais de Tokyo les 20, 21 et 22 mai.
Une rencontre avec l’artiste aura lieu à la galerie le dimanche 22 mai à 17h.
Jeremy Demester (*1988, né à Digne, France) vit et travaille à Paris. Diplômé de l’école supérieure d’art des Rocailles à Biarritz et de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, où il a obtenu les félicitations du jury et le Prix des Amis des Beaux-Arts en 2015, Jérémy Demester a également été récompensé par le Prix Aurige Finance (Lauréat 2014). Il a participé à des expositions de groupe comme Ciel d’éther à la fondation Brownstone, Paris, Minéral, 2015, à la Galerie Max Hetzler, Paris et Demester/Deprez/Föll/Grosvenor/Simon à la Galerie Max Hetzler, Berlin, en 2016. Son travail a également fait l’objet d’expositions personnelles : Empora à l’ENSBA, Paris en 2014, Original Zeke à la fondation Zinsou, Cotonou, Bénin en 2015, ou encore dans la project room de la Galerie Art & Essai de l’Université de Rennes II. Ses œuvres figurent notamment dans les collections de la fondation Zinsou au Bénin et de Istanbul Modern.
Expositions et foires à venir:
Paris
Choices Paris
20 - 22 mai 2016
la mia ceramica
4 juin - 16 juillet 2016
Berlin
Gallery Weekend
29 avril - 1 mai 2016
Edmund de Waal
29 avril - 16 juillet 2016
Bleibtreustrasse 45 / Goethestrasse 2/3, Berlin-Charlottenburg
Foires
Frieze New York
4 - 8 mai 2016
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