IDA EKBLAD
STRANGE FREEDOMS
13 April – 25 May 2024
Installation Views
Press Release
‘Do they smell? I try to make it look like my flowers smell like sparks and like whirlpools and drool. Like velour and roses emigrating. Like caustic soda, bleach, pussy and eyelashes. If the eyes are windows to the soul, then I guess my eyelashes are iron bars covering those.’
Ida Ekblad, 2024
Galerie Max Hetzler, Paris, is pleased to present STRANGE FREEDOMS, Ida Ekblad’s fifth solo exhibition with the gallery.
Highlighting Ekblad’s concept of collective nostalgia as well as her powerful expression of colours, distinct vibrancy and spontaneous forms, the exhibition brings together two monumental sculptures and a new series of paintings.
At the centre of the exhibition is a cast iron stove, enamelled in royal blue with vermilion. Radiating strange freedoms, it appears like an image board or portal to another sphere. In Norway, stoves were traditionally the heart of every household. In an unforgiving climate, they were essential for heating, cooking and drying – a home was built around the fireplace. Peeping through a hole in the roof, the chimney pipe would connect the warmth of the indoors with the brisk cold outside. Highlighting their concurrent aesthetic function, Ekblad remarks: ‘Images, poetry, emblems and patterns were cast onto the sides like in some sort of everted gallery, a black cube in iron. Scenes from folklore or the Bible, proverbs and little prayers were distributed into every home by way of the stoves.' Indeed, a closer glance at Ekblad’s stove reveals elaborate reliefs, silhouettes and enigmatic phrases that draw the visitor into the artist’s innovative universe. Adorned with her own imagery, slogans and recurring themes, it speaks to the appetites and demons of the artist’s world.
On the walls surrounding the stove, a new body of impasto paintings infuse the space with their restless energy, rhythmic lines and vivacious allure. ‘I try to chop up a world of visuals and stitch it back together with oil paint,’ the artist explains. Flattened, abstracted and built back up, the paintings are animated with an infinite echo of the patterns, forms and iconography of the oven’s decorative surface. Vibrant and bold, the canvases brim with dramatic arabesques and petalled floral blooms, spanning topography and time: Moscow in the '60s, Marilyn Monroe’s umbrella, entangled Swedish lace in the form of a half-finished tablecloth.
Across the street, one of Ekblad’s painted bronze sculptures, AMPHIDROMIC ECHOES, explores the same sensory urge as the paintings. Playfully teasing space and depth, its multi-perspective synthesis procures a gravity defying sense of instability. Following the same approach as her paintings, Ekblad engages a detonation of colours and abstract shapes into an intensely physical twist and turn of three-dimensionality. ‘It’s fiery and a little too big for the room,’ she states. ‘I pillage my own paintings for the parts, I mould and cast these parts in bronze, reassemble them intuitively and hand-paint them once more. Not unlike the stove but not entirely like it either. This sculpture is a sculpture. The paintings are paintings. The stove is a tool.’
Ida Ekblad (*1980, Oslo) lives and works in Oslo. The artist studied at the Oslo National Academy of the Arts (2007) and the Mountain School of Arts, Los Angeles (2008). She participated in the Venice Biennale in 2011 and 2017. In recent years, Ekblad’s work has been exhibited internationally, including major exhibitions at Kunsthaus Zürich (2024); KODE Art Museum, Bergen (2023); Kunstnernes Hus, Oslo (2021); Kunsthalle Zürich; Museo Tamayo, Mexico City both (2019); Kunstverein Braunschweig (2018); Kunsthaus Hamburg (2017); The National Museum of Art, Design and Architecture, Oslo (2013); Bergen Kunsthall; and Bonniers Konsthall, Stockholm (2010).
The artist’s works are in the collections of the Centre Pompidou, Paris; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek; Moderna Museet, Stockholm; British Museum, London; Hammer Museum, Los Angeles; Art Gallery of New South Wales, Sydney; Astrup Fearnley Museum of Modern Art, Oslo; Buffalo AKG Art Museum; Migros Museum für Gegenwartskunst, Zürich; Fondation Louis Vuitton, Paris; National Museum, Oslo; Center for Curatorial Studies at Bard College, Annandale-on-Hudson; de la Cruz Collection, Miami; Humlebaek; Rubell Museum, Miami; among others.
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« Est-ce qu'elles sentent ? J'essaie de faire des fleurs qui exhalent des odeurs d’étincelles, de maelström, de salive. Comme le velours et les roses qui migrent. Comme la soude caustique, l'eau de Javel, la chatte et les cils. Si les yeux sont les fenêtres de l'âme, je suppose que mes cils sont les barreaux qui les recouvrent. »
Ida Ekblad, 2024
La Galerie Max Hetzler est heureuse de présenter STRANGE FREEDOMS, la cinquième exposition personnelle d’Ida Ekblad à la galerie. Soulignant le concept de nostalgie collective ainsi que la puissance des couleurs et la spontanéité du répertoire audacieux de l’artiste, cette exposition regroupe un ensemble de nouvelles peintures et deux sculptures monumentales.
Au centre de l’exposition, se dresse GIRL FIRES UP STOVE (STRANGE FREEDOMS), un poêle en fonte émaillé, bleu roi et vermillon. Développant toute une galerie d’images, tel un portail ouvrant sur une autre sphère, il irradie d’étranges libertés. En Norvège, les poêles demeuraient traditionnellement au coeur de chaque foyer. Dans un climat impitoyable, ils étaient essentiels pour se chauffer, cuisiner et se sécher – le logis se déployant autour de ce four central. S’élevant vers le toit, le conduit de cheminée connectait symboliquement l’intérieur et l’extérieur, la chaleur et le froid. Soulignant sa fonction esthétique, Ekblad note « Des images, de la poésie, des emblèmes et des motifs étaient représentés sur les parois du poêle comme dans une sorte de galerie inversée. Des scènes de folklore ou de la Bible, des proverbes ou des petites prières pouvaient ainsi être diffusés dans chaque foyer. ». En effet, des formes, des silhouettes et des phrases énigmatiques présentes sur le poêle révèlent une poésie plus personnelle qui attire le visiteur dans l’univers innovant de l’artiste. Faisant échos aux appétits et aux démons d’Ekblad, cette sculpture exhibe le propre langage visuel et les thèmes courants de l’artiste.
Ceignant le poêle de leur énergie implacable, les peintures imprègnent l’espace de leur éloquente exubérance et de leur verve rythmée. « J’essaye de décomposer un monde visuel et de le raccommoder à l’aide de la peinture à l’huile » explique l’artiste. Aplaties, rendues abstraites et restructurées, les oeuvres sont animées d'une variation infinie de motifs, de formes et d’iconographies. Vibrantes et expressives, les toiles sont couvertes d'arabesques mouvementées et de pétales de fleurs, issues de différentes époques et de différentes topographies: Moscou dans les années 60, le parapluie de Marilyn Monroe, la dentelle suédoise...
Au 46, une sculpture en bronze peint explore la même pulsion sensorielle que les peintures. Taquinant l'espace et la profondeur, AMPHIDROMIC ECHOES confère une sensation d'instabilité défiant la gravité. Suivant la même approche que ses peintures, Ekblad s’engage ici physiquement dans une synthèse tridimensionnelle. La détonation des couleurs et les formes abs t rai tes s ’al l ient dans une tor s ion aux mul t iples perspectives. « C’est fougueux et un peu trop grand pour la pièce » déclare-t-elle « je pille mes propres peintures pour en extraire les composantes. Je les moule. Je les peins intuitivement et les peins à nouveau à la main. Ce n'est pas différent du poêle, mais ce n'est pas non plus tout à fait semblable. Cette sculpture est une sculpture. Les peintures sont des peintures. Le poêle est un outil.”
Ida Ekblad (*1980, Oslo) vit et travaille à Oslo. L'artiste a étudié à l'Oslo National Academy of the Arts (2007) et à la Mountain School of Arts de Los Angeles (2008). Elle a participé à la Biennale de Venise en 2011 et 2017. Des expositions personnelles ont eu lieu dans des institutions internationales, notamment à la Kunsthaus Zürich (2024); KODE Art Museum, Bergen (2023); Kunstnernes Hus, Oslo (2021); Kunsthalle, Zürich; Museo Tamayo, Mexico (tous deux en 2019); Kunstverein Braunschweig (2018); Kunsthaus Hamburg (2017); Musée national de l’Art, de l’Architecture et du Design, Oslo (2013); Bergen Kunsthall; Bonniers Konsthall, Stockholm (2010).
Les oeuvres d’Ekblad font partie des collections du Centre Pompidou, Paris; Fondation Christen Sveaas, Jevnaker; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek; Moderna Museet, Stockholm; British Museum, Londres; Hammer Museum, Los Angeles; l'Art Gallery of New South Wales, Sydney; l'Astrup Fearnley Museum of Modern Art, Oslo; Buffalo AKG Art Museum, New York; Migros Museum für Gegenwartskunst, Zürich; Fondation Louis Vuitton, Paris; Musée National, Oslo; Centre d’études de conservation Bard College, Annandale-on-Hudson; Collection Cruz; Rubell Museum (tous deux à Miami); Museo Tamayo, Mexico; entre autres.
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