La Galerie Max Hetzler, Paris est heureuse d’annoncer l’exposition d’œuvres récentes de Bridget Riley, la seconde exposition personnelle de l’artiste à la galerie et sa troisième en tenant compte de la rétrospective qui lui a été consacrée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2008.
L’exposition se concentre sur ses travaux les plus récents de la série Disc (disque). Deux peintures murales ainsi que huit tableaux aux couleurs atténuées seront exposées.
Artiste de renommée internationale, Bridget Riley poursuit depuis plus de 50 ans une recherche autour des éléments constitutifs de la peinture, explorant le rôle actif de la perception dans l’art. L’artiste anglaise débute ses expérimentations au tout début des années 1960 avec des compositions en noir et blanc à partir de formes abstraites (cercles, courbes, rayures) transmettant une impression de profondeur et de mouvement qui désorientent l’œil du spectateur.
En 1965, elle participe aux côtés d’artistes tels que Joseph Albers, Max Bill, Enrico Castellani, Robert Irwin, Carlos Cruz-Diez, Ad Reinhardt, parmi d’autres, à The Responsive Eye, exposition majeure qui se tient au Museum of Modern Art de New York. Cet évènement lui apporte une reconnaissance internationale. Bridget n’a jamais revendiqué d’appartenance à un mouvement particulier. Au milieu des années 60, alors que l’art optique est à son apogée, elle souligne l’originalité d’une démarche éloignée des sciences. Par la suite elle explorera les possibilités offertes par les différentes propriétés des couleurs. Influencée par Cézanne et Seurat, ses œuvres peuvent être appréhendées dans la continuation des préoccupations de ces maîtres. Ses toiles semblent danser, vibrer et être agitées d’une vie interne.
Bridget Riley réalise sa première peinture murale suite à une commande du Royal Liverpool Hospital en 1979 pour laquelle elle conçoit des motifs de bandes de couleurs horizontales. La gamme de couleurs, tout comme celle des peintures qu’elle réalise alors, s’inspire d’un voyage en Egypte effectué en 1981. Bridget Riley a depuis réalisé des peintures murales pour de nombreuses expositions muséales et collections privées.
Plutôt que de représenter la nature, Bridget Riley traduit à travers ses peintures le jeu de perceptions que celle-ci génère. Elle dit à ce sujet: « Pour moi la nature ne correspond pas à un paysage mais plutôt au dynamisme de forces ‘visuelles’ – à un événement plutôt qu’une apparence. Ces forces ne peuvent être abordées qu’à travers un traitement de la couleur et des formes comme identités ultimes, les libérant de tout rôle descriptif ou fonctionnel. »
Tout au long de sa carrière, Bridget Riley n’a eu cesse d’explorer les multiples options offertes par des schémas de formes et couleurs particuliers. Elle retourne d’ailleurs régulièrement à l’étude de formes auxquelles elle s’était auparavant intéressée afin de les voir interagir dans de nouvelles situations ou sur de nouvelles matières telles que le vinyle plutôt que la toile.
Outre sa pratique artistique, ses écrits théoriques ont également eu une influence considérable sur toute une jeune génération d’artistes.
Le 6 octobre, la Chinati Foundation (Marfa, Texas) présentera une nouvelle exposition de peintures murales de l’artiste.
Bridget Riley (1931) vit et travaille à Londres, en Cornouailles et en Provence. En 2012, elle remporte le prix Rubens de la ville de Siegen (Allemagne) ainsi que le prix de la Fondation Sikkens, Rotterdam. En 2009, elle reçoit le prix Goslar (Allemagne) et le Praemium Imperiale (Japon) en 2003. Ses œuvres font partie des collections permanentes d’importants musées dont le Museum of Modern Art (MoMa), New York; Metropolitan Museum, New York; Tate Gallery, Londres; Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris; Centre Pompidou, Paris; Museum für Gegenwartskunst, Siegen and Staatsgalerie Stuttgart; National Museum of Modern Art, Tokyo.
Bridget Riley a exposé dans de nombreuses institutions : Gemeentemuseum, La Haye (2016); The Courtauld Institute, Londres (2015); The Royal Academy of Arts, Londres (2014); The Art Institute, Chicago (2014); National Gallery, Londres (2010); Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (2008); Schirn Kunsthalle, Frankfurt/M. (2007); ZKM – Museum für Neue Kunst, Karlsruhe (2006); Museum of Contemporary Art, Sydney (2005); Aargauer Kunsthaus, Aarau (2005); San Diego Museum of Art (2004); Tate Britain, London (2003); Dia Center for the Arts, New York (2000); Serpentine Gallery, London (1999); Venice Biennale (1986); National Museum of Modern Art, Tokyo (1980); Kunstverein Hannover (1970); Documenta VI (1977) and Documenta IV, Cassel (1968); Museum of Modern Art (MoMa), New York (1965).
Un catalogue avec un texte d’Éric de Chassey sera publié durant l’exposition.
Expositions et foires à venir :
PARIS
TOBY ZIEGLER
2 décembre – 20 janvier 2018
Vernissage: 2 décembre, 18 - 20h
LORIS GRÉAUD
février – mars 2018
BERLIN
RAYMOND HAINS
You Know Nothing Raymond
un hommage par Jérémy Demester
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Vernissage: 10 novembre, 18 - 20h
Bleibtreustrasse 45, Berlin
CHRISTOPH NIEMANN
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Vernissage: 10 novembre, 18 - 20h
Bleibtreustrasse 45, Berlin
JEREMY DEMESTER
Fire Walk With Me
10 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Vernissage: 10 novembre, 18 - 20h
Goethestrasse 2/3, Berlin
FOIRES
FIAC
19 – 22 octobre 2017
Pour plus d'informations, merci de contacter:
Eline Thirion-Berg
presse@maxhetzler.com ou 01 57 40 60 80
www.maxhetzler.com
www.facebook.com/galeriemaxhetzler
www.instagram.com/galeriemaxhetzler
www.twitter.com/hetzlergallery